terça-feira, 25 de agosto de 2009

Lista de Mamiferos


A presente lista foi elaborada com base num inventário faunístico preparado em 1990 pelo canadiano Benoit Limoges e nos recentes dados de campo recolhidos nos últimos 3 anos, pelos guardas do PNO e investigadores que têm trabalhado nesta Area Protegida.

São 19 as espécies contabilizadas até à data, encontrando-se estas repartidas por 7 ordens. O número de chiropteros e de roedores pode no entanto ser o dobro daquele registado.

De acordo com a lista vermelha da UICN, três destas espécies são consideradas vulneráveis (Vu): uma espécie de morcego, o manatim e o hipopótamo.

Em todo o parque apenas uma espécie encontra-se a ser monitorizada, o hipopótamo. Está previsto para breve dar inicio ao seguimento do manatim, que tem na Reserva de Biosfera, em particular nos Parques de Urok e no de Orango, o principal santuário de toda a Africa Ocidental.

A equipa de guardas durante a monitorização desta e de outras espécies (tartarugas e aves) tem estado a registar as observações ocasionais das diferentes espécies de mamíferos no parque, em especial as de médio e grande porte, existindo já disponível alguma informação actualizada sobre a abundância e distribuição de cada uma delas.


Por Cristina Silva - Coordenadora para o seguimento das espécies do IBAP

terça-feira, 11 de agosto de 2009

Conservation du Poisson-Scie et de la biodiversité marine menacée, Archipel des Bijagos, Guinée-Bissau – Noé Conservation / FIBA


Foto de Guillaume Gigot

Au niveau mondial, les populations d’élasmobranches (espèces cartilagineuses : requins, raies, chimères) s’effondrent. Une pêche ciblée liée à une surexploitation des stocks provoque un déclin inquiétant de ces espèces jouant un rôle déterminant dans les océans. Au bout de la chaîne alimentaire, ces super-prédateurs garantissent l’équilibre des écosystèmes, en se nourrissant des animaux morts ou affaiblis par une maladie (limitant ainsi les épidémies).

Mais pour la majorité de ces espèces, leur stratégie de reproduction repose sur une maturité sexuelle tardive et une faible fécondité. Ce qui signifie qu’une surexploitation est synonyme de danger de disparition pour ces espèces ; et par conséquent, d’un dérèglement des écosystèmes, dont ils sont « les éboueurs ».

Pour alimenter le marché asiatique des ailerons de requins, une pêche ciblée s’est développée sur toute la façade ouest-africaine dans les années 1980. La Guinée-Bissau a particulièrement été touchée par ce commerce dans les années 1990, alors que le poisson n’était pas débarqué sur son territoire !

Plusieurs espèces souffrent aujourd’hui de ne pas retrouver leur densité d’origine. Nous pouvons citer le requin bouledogue, le grand-requin marteau, le requin-citron, le poisson-paille, ou le poisson-scie… En 2005 et 2006, Noé Conservation et la FIBA ont enquêté de la Mauritanie à la Sierra-Léone : la Guinée-Bissau enregistre les captures les plus récentes de poisson-scie (2 à 3 par an). Les pêcheurs des autres pays avouent ne plus en avoir capturés depuis plusieurs années.

Le Parc National d’Orango (PNO) fait partie des zones côtières où ont eu lieu les captures les plus récentes. Cette aire marine protégée est ciblée par le projet de « Conservation du Poisson-Scie et de la biodiversité marine menacée, Archipel des Bijagos, Guinée-Bissau » – Noé Conservation / FIBA.

Plusieurs activités sont programmées pour renforcer les capacités de l’IBAP sur le PNO :
- Amélioration des connaissances sur la biologie du Poisson-Scie et des espèces d’élasmobranches menacées ;
- Renforcement de la gestion et de la conservation sur le PNO ;
- Contribution pour une gestion durable de la pêche ;
- Sensibilisation des communautés et éducation environnementale.

Tout au long de la première phase du projet (2008- 2012), ce blog sera un support pour vous présenter les activités au plus proche du terrain !

Por Jeremy Huet - Coordenador local da Noe Conservation